Si les Suédois, et plus généralement les pays scandinaves, ont laissé dans l’histoire européenne et le cognitif collectif français une forte empreinte guerrière en raison d’un passé notoirement… violent, le 21e siècle et surtout le siècle dernier ont radicalement changé l’image très surfaite de la Suède que les pays plus en dessous de la manche s’en faisaient ; généralement par ignorance, paresse intellectuelle voire même les deux à la fois.
Du sommet de la tour Eiffel, en équilibre sur la flèche de Notre-Dame, on constatera combien l’apport de la Suède au patrimoine culturel mondial est partout présent et s’étend dans un nombre varié de domaines. On citera, entre autres, la révolutionnaire et mondialement usitée unité de mesure des températures, le révolutionnaire système de propulsion des navires et des avions, la révolutionnaire manière de gratifier le patrimoine culturel humain par un prix Nobel, la vision révolutionnaire d’Ingmar Bergman dans le 7e Art, le révolutionnaire emballage Tetra-pratique cartonné et aseptisé, les extraordinaires et révolutionnaires clichés du premier homme sur la lune avec le révolutionnaire appareil photographique Hasselblad, les arrangements révolutionnaires du groupe Abba dans l’art musical moderne, la révolutionnaire façon de tenir une raquette de tennis et de gagner sur tous les cours par Bjorn Borg, le révolutionnaire concept marketing d’Ikéa, la révolutionnaire jouabilité en solo ou en réseau d’une franchise comme Battlefield…
Il est inutile de vouloir lister le précieux leg du génie suédois à l’histoire de l’humanité sans l’accompagner d’une constante de durabilité. En effet, ce patrimoine, aujourd’hui commun à toutes et à tous, l’est parce que le temps et les époques qu’il traverse lui ont conféré, outre sa nature universelle, une indéniable longévité.