Stiko Per Larsson, artiste suédois très engagé dans le caritatif, ne craint pas la crise… Habitué aux spectacles vivants et à parcourir la Suède à travers des « marches musicales », la pandémie l’a contraint, comme beaucoup, à changer de format. C’est sur une scène numérique qu’il se produit aujourd’hui en réalisant des « lives » notamment sur Facebook, avec un public très actif. Utilisateur de nos microphones à membrane triangulaire depuis plusieurs années, Stiko a bien voulu répondre aux « questions du gendarme » pour Ehrlund France.
Stiko sera en « live » demain vendredi à partir de 21h00
https://www.facebook.com/stikoper
Bonjour Stiko et merci de prendre un peu de ton temps pour nous, pourrais-tu te présenter au public français ?
Bonjour, je suis Stiko Per Larsson, artiste et compositeur suédois. J’ai déjà produit sept albums et j’ai également réalisé de nombreuses tournées en Suède depuis 2008. Je me suis engagé très tôt dans le concept de la « Randonnée Tour », à parcourir de longues distances à pied en Suède tout en offrant un spectacle tous les soir, à chaque étape. J’ai fait ça durant une douzaine d’année et cela m’a socialement beaucoup apporté : j’ai pu rencontrer des gens et nouer des liens étroits avec le public. Cela m’a également permis de découvrir la Suède à pied. Ce fut une expérience humaine très riche qui a surtout rapporté plus de 200 000 euros à des œuvres caritatives.
Vous réalisez énormément de Lives numériques durant la pandémie, mais en faisiez-vous avant la crise sanitaire ?
Lors des « Randonnée Tour », j’avais pris l’habitude de diffuser mes concerts à travers ce format et cela depuis 2008. J’avais, en quelque sorte, une certaine expérience dans ce mode de diffusion et j’ai surtout habitué mon public à ce format.
En tant qu’artiste et compositeur, la période Covid a-t-elle été un obstacle à votre création ?
Non, bien au contraire. Bien que j’ai dû interrompre mes voyages, j’ai néanmoins eu beaucoup plus de temps à consacrer à l’écriture et je n’ai pas rompu avec le concept de la prestation scénique depuis mon home studio.
Que vous ont apporté les « Lives » sur Facebook ?
Dans ce genre de prestations, la « clé » est d’être très présent pour votre public. En regardant les commentaires en temps réel, vous pouvez échanger directement avec les gens et partager leurs réflexions. Dans un concert traditionnel, le public se manifeste à travers les applaudissements et l’on doit se faire une idée approximative si quelque chose fonctionne ou non. Dans un concert virtuel, chaque commentaire vous offre une vision plus précise des réactions du public, mais cela demande de votre part une attention plus soutenue, de lire chaque « com » et d’interagir ; cela dit, j’aime beaucoup le format du « live virtuel ».
Comment avez-vous connu les microphones Ehrlund ?
Cela doit bien remonter à 6 ou 7 ans. J’avais besoin d’un bon micro pour mes concerts et j’avais entendu parler d’un fabricant pas loin de chez moi. J’ai alors découvert des produits fantastiques et je suis très heureux aujourd’hui de contribuer à présenter la technologie [de la membrane triangulaire]
Pouvez-vous nous décrire le matériel dont vous disposez pour vos « lives » ?
Je possède deux EHR-M, l’un pour la guitare et l’autre pour la voix. J’effectue une prise à partir d’une carte UAD Apollo. Je n’ajoute qu’une réverb et un compresseur, le produit sonore est alors injecté dans une autre carte son destinée à contrôler le signal de transmission. Pour l’image, j’ai une caméra URSA 4.6K via SDI puis un convertisseur sur mon MAC. Le son et l’image sont ensuite traités dans Wirecast, un programme dédié à la diffusion en direct. A partir de là, je peux créer le compositing que je souhaite. Wirecast gère ensuite la diffusion vers mes chaînes Youtube et Facebook.
Financièrement, ces diffusions ont-elles un réel impact ?
Oui et vous ne pouvez pas imaginer combien le public qui m’assiste depuis Swish (plateforme de paiement par mobile en Suède) m’a permis de demeurer « à flot » ma famille et moi. J’ai pu également m’investir davantage dans la production de mon dernier album. Mon public m’a fourni un espace financier que je ne possédais pas auparavant. Le public est toujours là… et il veut entendre de la musique live, peut-être plus que jamais en ces temps difficiles. Je ne suis pas le plus grand artiste de Suède, mais je peux m’enorgueillir de posséder un très bon public. Je suis à peu près sûr que beaucoup d’autres artistes pourraient gagner leur vie en jouant des concerts à travers ce mode de diffusion. Le fait que peu d’artistes aujourd’hui y consentent me surprend, mais je pense que le public les attend.
Qu’est-ce qu’un microphone Ehrlund vous a apporté en tant qu’artiste ?
C’est d’abord une sécurité remarquable, savoir que vous avez un très bon matériel est rassurant. Si cela « sonne » mal, ce n’est pas la faute du matériel… mais il faut que je reconsidère ma production : J’ai probablement mal chanté ou placé les microphones de manière incorrecte. Avec les microphones Ehrlund, je suis capable d’enregistrer un matériel audio qui pourra se caler dans une démo ou un mix final. Je peux ainsi me concentrer pleinement sur l’écriture, avec un microphone Ehrlund je sais que le matériel sera aussi fiable que possible.
#stikoper